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AQE | Association Québécoise de l’Épilepsie
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Foire aux questions

Sous cette rubrique, vous trouverez les réponses à un ensemble de questions qui sont fréquemment transmises à l’AQE. Les sujets abordés vont des crises d’épilepsie aux caractéristiques de l’épilepsie en passant par la vie quotidienne des personnes qui vivent avec cette condition.

Nous sommes là pour vous informer et vous aider à mieux comprendre ce qu'est l'épilepsie.

Il y a environ 80 000 personnes aux prises avec l’épilepsie au Québec (près de 1 % de la population)*, soit plus que le nombre de personnes ayant la dystrophie musculaire, la sclérose en plaques et la fibrose kystique réunies. Les impacts de l’épilepsie se font aussi sentir sur la famille et l’entourage de ceux qui en sont atteints.

*Estimation basée sur le taux de prévalence de l'épilepsie dans la population canadienne selon les données fournies par le Système canadien de surveillance des maladies chroniques.

Qu’elles soient athlètes, artistes, scientifiques ou politiciennes, plusieurs personnes qui vivent avec l’épilepsie peuvent obtenir du succès à tous les niveaux hiérarchiques. La stigmatisation demeure toutefois un obstacle fréquent.

D’autre part, même dans le cas d’une épilepsie bien contrôlée, certains emplois seront plus à risque et ne sont pas recommandés. 

Parmi les professions à éviter, on pense entre autres à :

  • Pilote de ligne
  • Contrôleur aérien
  • Chef de train
  • Conducteur d’autobus
  • Conducteur de véhicules d’urgence
  • Chirurgien
  • Pompier
  • Plongeur professionnel ou sauveteur aquatique
  • Opérateur d’engins de chantier
  • Soudeur
  • Policier ou agent de sécurité devant porter une arme
  • Emplois qui impliquent le travail en hauteur
  • Emplois qui impliquent la manipulation de produits chimiques

Le manque de sommeil et le sommeil irrégulier étant des déclencheurs potentiels de crise, il est fortement conseillé aux personnes qui vivent avec l’épilepsie d’avoir un horaire de travail stable (surtout sur recommandation de son neurologue).

Selon la Société de l’assurance automobile du Québec, un diagnostic d’épilepsie ne représente pas nécessairement un obstacle à la conduite d’un véhicule automobile à condition que l’épilepsie soit contrôlée. Si ce n’est pas le cas, il faut généralement traverser une période de 6 mois sans crise avant de pouvoir faire une demande à la SAAQ pour obtenir ou réobtenir son permis de conduire (pour un véhicule de promenade).

Ajoutons que le demandeur doit également transmettre à la SAAQ une attestation médicale de son neurologue et déclarer toute modification de son état de santé pouvant avoir des répercussions sur sa conduite automobile.

Apprenez-en plus sur l'épilepsie et ses caractéristiques

en visitant notre section à propos de l'épilepsie.